Nous nous consacrons à la pratique, la préservation de compétences et des techniques de combat telles qu’elles pouvaient être à l’ère des samouraïs, en particulier l’art du maniement du katana. Le katana est le sabre traditionnel japonais.
L’Association pratique Ryūshin Shōchi Ryū, le style dont l’enseignement nous a été transmis par YAHAGI Kunikazu Sōke, dont le savoir a été reçu par sont maître KAWABATA Terutaka Sōke. Les racines de ce style peuvent être retracées jusqu’au 16e siècle. Nous perpétuons ces 500 ans d’histoire, transmis de génération en génération.
Nous nous spécialisons dans les disciplines suivantes :
– Iai (居合) : Art de dégainer et trancher en un mouvement un ou plusieurs adversaires avec un katana, à partir de sa position rangée dans son fourreau. Ses origines remontent à plus de 500 ans, à l’ère Sengoku (戦国時代).
– Kenjutsu (剣術) : Art martial du combat avec un katana.
–Tameshigiri (試し斬り) / Shizan (試斬) : Tranchage d ‘objets tels que des makiwara (巻藁), des tatami omote (畳表), des tiges de bambou vert (青竹), ou autres.
QUAND PEUT-ON DÉBUTER ? On peut débuter dès que l'on se sent prêt-e. Pour débuter, il n’y a pas besoin de qualités physiques particulières, ni d’uniforme particulier non plus, juste des vêtements confortables (sportifs). Nous avons des ceintures (obi), des bokutō et saya à disposition pour la première session. Les bokutō sont des sabres en bois, afin de s’initier sans risquer de se couper. EST-CE DANGEREUX ? Non, ce n'est pas dangereux, pour autant que les règles et instructions de la personne en charge soient respectées. Nous utilisons des mogitō (sabres non tranchants) pendant la pratique en groupe pour des raisons de sécurité. Les personnes qui font leurs premiers pas dans la discipline commencent généralement avec un sabre en bois pour réduire encore le risque d'avantage. La sécurité est toujours notre préoccupation principale et nous mettons tout en œuvre pour assurer la sécurité de toutes et tous. Le risque zéro n'existe toutefois pas, en particulier dans les arts martiaux. Nous attendons donc des participant-es une attention accrue, de la bienveillance, et le respect des règles, ainsi qu'une attitude disciplinée. Les personnes dont l'attitude n'est pas compatible avec cela seront remises à l'ordre, voire expulsées le cas échéant. À QUI S'ADRESSE L'ART DU KATANA ? À tous les passionnées et passionnés Le katana ne fait aucune distinction d’âge, de sexe, de genre, de confession, ni de force physique. C’est un art qui rassemble par son histoire, sa culture, son esthétique et son esprit. Une partie de l’enseignement est basée sur une maîtrise du maniement du katana en solo, en pratiquant des kata (型). Tant que l’on est capable de porter le katana, l’art peut s’apprendre. D’ailleurs, il existe des katana de différentes tailles et poids. Chacun-e peut trouver le katana qui lui convient. Une autre partie de l’enseignement est en binôme, et permet l’étude de la relation à l’autre. Les exercices sont prédéfinis et tout le monde peut s’entraîner avec tout le monde sans distinction de poids, taille ou genre. Ils sont conçus de manière à souligner la technique, la distance, le timing et la perception de la situation, et non pas pour porter un réel coup à son partenaire d’entraînement. Il ne s’agit pas d’un « sport de combat », mais d’un « art martial ». Aux femmes Dans certaines régions, notamment au Japon, le katana est très populaire auprès des dames. Non seulement l’esthétisme, mais également la culture des différentes traditions de forgeage des lames, des accessoires liés au katana sont un attrait certain, la gente féminine semble plus à même d’apprécier cet aspect de l’art. De plus, apprendre à manier une arme aussi belle et aussi létale, sans risquer de porter un coup à son partenaire, ou d’en recevoir un, est rare et particulièrement attrayant. Enfin, l’uniforme traditionnel – le dōgi – constitué notamment d’un hakama (pantalon large traditionnel), d’un uwagi (vêtement pour le haut du corps) et le obi (ceinture) donne une élégance qui est populaire chez les dames. Dans certains groupes, les dames sont plus nombreuses que les hommes. Aux enfants Quel enfant n’a pas un jour vu un film, une bande dessinée, un film d’animation, un jeux, ou des illustrations avec un samouraï ? Quel enfant n’a pas un jour rêvé d’être le héro de l’histoire qui lui a tant plus ? Les enfants sont remplis d’imagination qui ne demande qu’à être canalisée. L’art du katana ne requiert pas d’agressivité, mais au contraire de la concentration, discipline, humilité et persévérance. C’est une occasion d’allier le rêve avec l’enseignement de la vie, sans risquer un œil au beurre noir ou un bras cassé. Aux familles (relation parent-enfant) Les activités en général sont souvent exclusivement réservées soit aux enfants, soit aux adultes. Le football, la natation, la boxe, et autres sont séparés par catégories d’âge, parfois même par catégories de poids. Dans l’art du katana - du moins dans l’enseignement dispensé par notre Association - cette distinction n’est pas forcément nécessaire. Il est au contraire bénéfique d’intégrer tout le monde. Les exercices en binôme sont notamment basés sur la bienveillance, et c’est donc une occasion de tisser des liens inter-générationnels. De plus, notre expérience avec des groupes parent-enfant nous montrent que ceux-ci adorent pouvoir pratiquer une activité ensemble. Ceci d’autant plus que l’adulte n’a pas forcément un avantage sur l’enfant, car ce dernier a bien souvent plus de facilité dans le maniement du katana. Il se pourrait qu’une « rivalité » saine parent-enfant puisse se créer et ainsi resserrer les liens familiaux. QU'APPORTE LA PRATIQUE DU KATANA ? Bien que le katana (sabre japonais) soit principalement connu et conçu pour une utilisation guerrière, il tire ses origines dans les tréfonds de la mythologie japonaise, et représente donc un objet à forte connotation culturelle. Dans la culture japonaise, plus qu’une simple arme, le katana est considéré aussi bien comme armes létale, œuvre d'art, que symbole religieux. Aussi, il prend une place importante dans l’art du guerrier, l'histoire et la culture japonaise. Dans l’artisanat, il est mondialement reconnu comme une œuvre d'art à part entière. Le katana est une arme qui peut sceller le destin par la vie ou la mort, mais il est également emprunt d’une esthétique rarement disputée. Cette dichotomie – mort et esthétisme - amplifie d’avantage la fascination qu’il peut engendrer. Pratiquer le maniement du katana va donc bien au-delà d’apprendre un art martial (guerrier), il implique l’immersion dans un monde débordant d’arts profondément japonais dans la fabrication du katana – de la lame, du saya (fourreau), en passant par le tsuka (manche) et des habaki, fuchi, tsukagashira (ferrules), jusqu’au plus détaillé des éléments d’assemblage, mais également de culture riche et fascinante, ainsi que de la recherche de spiritualité. Découverte D’un art méconnu ; D’un objet culturel ; Des usages liés à l’art ; D’un façonnement de la condition physique douce. Maîtrise De soi ; Du mouvement ; De l’équilibre ; Des techniques et des kata ; De la concentration ; De la respiration. Spiritualité Confiance en soi ; Confiance aux autres ; Travail méditatif. Les arts liés au katana enseignent diverses techniques qui auraient – à l’époque - permis de vaincre un ou plusieurs adversaires dans des situations de vie ou de mort. Les techniques sont exécutées avec un iaitō (un katana en métal) ou avec un bokutō (sabre en bois) pour les personnes encore mal à l’aise avec avec une arme métallique. La pratique des kata (型) est un entraînement pour progresser dans l’art de manier le katana, mais également une approche dans l’exploration de son être intérieur profond. Les pratiquant-es se retrouvent seul-es avec leurs armes, face à des adversaires imaginaires. Certain-es y voient des éléments philosophiques, et ainsi des éléments pour atteindre une plénitude spirituelle.